apiculteur du Vercors cherche repreneur

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Michel Hudry est installé apiculteur depuis 1985. Au départ, il ne connaissait pas le monde des abeilles mais très jeune, il trouve un job saisonnier dans le sud, chez un apiculteur. “J’aimais bien le côté nature du boulot, les fleurs, déplacer les ruches… J’ai également découvert une autre agriculture, la lavandiculture, le foin de Crau, par exemple.”

Voulant en faire son métier il s’engage dans une formation”classique” avec un stage chez un apiculteur professionnel.”Il m’a tout appris, il a parfaitement joué son rôle de maître.”

Le bepa a suivi et notre homme achète ses premières ruches, et après plusieurs années de recherche, cinq, trouve son bonheur à Lans- en- Vercors ou il installe définitivement sa miellerie. “Des ruches qui se baladent au gré des saisons et des périodes de floraison entre les Bouches du Rhône, les plaines iséroises, le Vercors, la Drôme, le Jura et le Doubs.”

Au niveau de la vente, celle-ci démarre sur les marchés, auprès des commerçants du plateau.”Si on fait de la qualité, on n’a pas de problème pour écouler notre marchandise”. Il organise même un point de vente à la miellerie. “Le plateau a un fort potentiel touristique”. Cela étant, au début tout n’a pas été simple: “On est passé par des moments difficiles, 10 ans de galère avec des fins de mois pénibles, des loyers impayés”.

Peut-on vivre de l’apiculture? “C’est possible, il y a une demande constante voire en hausse. Il faut privilégier les circuits courts et savoir faire plusieurs métiers: production, transformation, conditionnement, commercialisation, représentant…”

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Cherche repreneur

Michel Hudry est à 5 ans de la retraite et il ne sait pas de quoi sera fait l’avenir de son exploitation. “On essaie de préparer notre départ et d’étudier toutes les possibilités qui s’offrent à nous.”

A priori, il en retient deux: “Mon souhait le plus cher est de trouver un jeune passionné d’apiculture, qui veut en faire son métier. C’est bien volontiers que je lui apprendrai toutes les ficelles du métier. Cela n’empêche que je lui demanderai de faire un stage chez un autre apiculteur afin d’ apprendre autre chose, de peaufiner sa formation. Le moment venu, à mon départ , il récupère la partie exploitation de la miellerie, les ruches, les clients et il se lance dans l’aventure.”

Deuxième solution: la miellerie peut être transformée en magasin de vente directe. “Nous sommes idéalement placés, à la sortie de Lans-en-Vercors, sur la route qui mène à Villard. Je suis persuadé qu’un magasin bien tenu, avec essentiellement des produits issus du Vercors fonctionnerait bien.”

Mais honnêtement, Michel Hudry et son épouse seraient déçus si l’exploitation du miel devait s’arrêter.

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Vous êtes un jeune passionné d’apiculture, vous voulez en faire votre métier, vous appréciez le plateau du Vercors, tout est réuni pour que vous contactiez Michel Hudry à Lans-en-Vercors Tel: 04 76 95 66 72

Gilbert

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