Nouveau parcours à l’installation: l’évaluation de la Confédération paysanne

La Confédération paysanne réagit face au nouveau parcours à l’installation.

“Sur les 16 000 installations annuelles, moins de 6 000 sont aidées par l’Etat. Seul un paysan sur deux qui arrête son activité est remplacé. La politique agricole et l’accompagnement actuel de l’installation excluent et découragent de nombreux porteurs de projet.

Une réforme profonde de toutes ces politiques et des outils qui les accompagnent est nécessaire, mais le ministre de l’Agriculture n’a ouvert à la concertation que la partie concernant le parcours à l’installation au travers d’un cadre précis : le Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP).
Malgré toutes ces restrictions, la Confédération paysanne s’est impliquée fortement pour améliorer au maximum la proposition de PPP. Elle revendique :
* que l’accueil des candidats soit réalisé dans une structure neutre avec un comité de pilotage pluriel, au sein de la DDAF ou à défaut des Chambres d’agriculture,
* que tout soit facilité pour l’installation : accès au foncier, simplification de la VAE , mise en place de réseaux de tuteurs, définition d’un statut pré-installation pour que les candidats puissent suivre les formations, accompagnement de tous les porteurs de projet,…
* qu’il y ait indépendance, à travers un comité de pilotage pluriel, entre l’identification des besoins de formations et les offres,
* que toutes les structures référentes en matière d’installation, répondant à un cahier des charges, puissent être habilitées pour réaliser l’accompagnement des candidats, avant, pendant et après l’installation.
On le comprend, le changement du seul parcours à l’installation ne sera pas suffisant pour permettre effectivement des installations nombreuses et diversifiées en agriculture: En premier lieu le critère de la 1⁄2 SMI pour l’accès au statut de chef d’exploitation doit être remis en cause.

Au travers des concertations actuelles, il faut trouver les outils pour répondre aux enjeux alimentaires, environnementaux, d’occupation du territoire, d’emplois paysans. Un nouveau projet doit en sortir qui devra inclure une ambition forte pour le renouvellement des paysans.”

Gilbert

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