| Une question écrite du sénateur François Marc (Finistère- soc) relative aux difficultés rencontrées par les petits centres implantés en milieu rural et accueillant des enfants, vient d’obtenir une réponse du ministre. |
M. François Marc interroge Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les accueils de loisirs et la nouvelle interprétation de la réglementation de l’article 17 du décret n° 2002-883 rendant difficile le maintien en milieu rural de telles structures. Selon cet article, pour un accueil de loisirs sans hébergement qui fonctionne plus de 80 jours dans l’année, le directeur est exclu de l’effectif de l’équipe d’animation ; l’importance des tâches de direction légitimant cette disposition et la reconnaissance professionnelle. |
Réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports
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L’attention de la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports est appelée sur les difficultés rencontrées dans de petites communes par des organisateurs d’accueils de loisirs qui ne pourraient plus compter le directeur dans l’effectif d’encadrement. La disposition permettant d’inclure, sous certaines conditions, le directeur d’un accueil dans l’équipe d’encadrement n’est pas nouvelle. Elle date de la mise en application, le 1er mai 2003, du décret n° 2002-883 du 3 mai 2002 relatif à la protection des mineurs. Aucune difficulté d’application n’ayant été signalée depuis cette date, elle a donc été reprise à l’identique dans l’arrêté du 13 février 2007. Toutefois, afin de prendre en compte les difficultés signalées par les structures accueillant des petits effectifs, les services du ministère de la santé, de la jeunesse et des sports étudient la possibilité, lorsqu’un faible effectif d’enfants est présent, d’inclure le directeur dans l’équipe d’encadrement. |

