La Fête du bleu s’est promenée depuis 2001 aux quatre coins du Vercors. Après Léoncel en 2006, Autrans en 2007, c’est au tour de La Chapelle-en-Vercors d’organiser les 9 et 10 août la 8e édition de cet événement fédérateur à l’échelle du Parc naturel régional. Une édition anniversaire qui célébrera avec enthousiasme les dix ans de l’obtention de l’AOC bleu du Vercors-Sassenage.
Régis Malsand, maire de La Chapelle-en-Vercors, répond aux questions de sillon38:
Qu’est-ce que ça représente pour votre commune d’accueillir la Fête du bleu?
Le principe, comme vous le savez, est celui d’ un tour de rôle régulier -une fois Isère, une fois Drôme- en alternant les villages à l’intérieur du canton. C’est un bon principe qui fait de cette fête du bleu une vraie fête des territoires. Ça donne plus de cohérence et de corps à cet événement. Où qu’elle ait lieu, ça va toujours au-delà d’une fête de village.
Le territoire pertinent est celui de l’AOC bleu du Vercors-Sassenage mais tout est fait pour que cette fête ait une résonance sur l’activité agricole et forestière qui sont et doivent rester des activités-sources de notre territoire. Si ces deux activités disparaissaient, ce serait une perte extrêmement préjudiciable pour l’environnement, la qualité des paysages du Vercors. Nous y tenons donc beaucoup.
La bannière bleue fédère donc le monde rural du Parc?
Oui, au-delà de la fête du bleu du Vercors-Sassenage, c’est bien celle de l’activité agricole dans son ensemble, de la forêt et aussi des artisans d’art . Le Vercors possède une belle palette de produits agricoles et ils seront bien sûr en bonne place à la fête: huiles, confitures, miels, plantes à parfum et aromatiques, pain, vins, fromages autres que le bleu, charcuterie paysanne, viande de boeuf et d’agneau, canards, etc.
Au plan de la logistique, comment se prépare un tel événement?
C’est une grosse fête. Mais pour l’organiser on peut compter sur une solidarité importante, avec le Parc d’une part qui est la structure fédératrice, d’autre part avec les deux communautés de communes. Chacune apporte sa contribution à la logistique, qui fournissant les tables, qui les chaises, etc. Le Parc a su donner à cet événement une véritable notoriété et c’est plus facile d’être organisateur dans ces conditions. On sait où on va. Ça fonctionne un peu comme les courses de masse, la Foulée Blanche ou l’Ardéchoise, par exemple. Ce sont des manifestations qui sont inscrites au calendrier des gens.