Pour J.J. Queyranne, une réforme s’impose

Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil régional Rhône-Alpes, et Eliane Giraud, Conseillère régionale déléguée à l’agriculture, au développement rural et aux parcs naturels régionaux, sont intervenus aujourd’hui, lors d’un débat en Assemblée plénière, sur l’avenir de la Politique Agricole Commune (PAC).

En présence des représentants et du président de la Chambre régionale d’Agriculture, de la Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FRSEA), des Jeunes agriculteurs, de la Confédération paysanne, du Mouvement de défense des exploitants familiaux (MODEF) et de la Coordination rurale, ce débat a été l’occasion de constater les limites de l’actuelle PAC et de soulever la nécessité de sa réforme.

Pour Jean-Jack Queyranne, « la révision de la PAC est indispensable. Elle pénalise depuis trop longtemps la diversité des exploitations et est favorable à une agriculture intensive et non respectueuse de l’environnement».

« En Rhône-Alpes par exemple, avec 10% des exploitations françaises, la région n’a reçu ces dernières années que 5% du total des moyens financiers de la PAC et 50% des exploitations ne perçoivent aucune aide » a ajouté le Président de la Région Rhône-Alpes.

Dans le contexte actuel de crise alimentaire mondiale et compte tenu des limites de la PAC, de nouvelles orientations doivent être prises pour une agriculture de qualité, tenant compte des défis environnementaux et de la vie des territoires.
Pour cela, le Président du Conseil régional Rhône-Alpes retient trois axes prioritaires :

– une PAC plus efficace et plus équitable avec une mutualisation et une régionalisation des aides qui assurent des revenus durables aux agriculteurs,
– une PAC protectrice des effets de la mondialisation et des risques engendrés par l’abaissement des barrières douanières,
– une PAC qui tienne compte des défis liés à l’environnement.

« Cette réforme vitale devra placer les régions au cœur de la nouvelle PAC. Seule capable d’assurer les spécificités agricoles locales, la régionalisation des aides serait gage d’efficacité et d’avenir pour la Politique Agricole Commune de demain. Elle devra également favoriser une agriculture durable et compétitive » a conclu le Président Queyranne.

Gilbert

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