Le Bureau commun des pailles et fourrages, qui est l’émanation de plusieurs organisations de producteurs, principalement céréaliers et de coopératives, incite les agriculteurs « à conclure sans retard des contrats de vente de paille. » Confirmant les données du contrat type envisagé par la FNSEA, le BCPF évalue à 25 euros la tonne la valeur agronomique de la paille, en prenant en compte la matière organique nécessaire à son remplacement sur les terres. Selon l’organisation, la sécheresse actuelle risque de provoquer un abaissement des rendements en paille à 1,5 – 2 tonnes par hectare soit seulement deux tiers de la normale.