Loup ou brebis: l’heure des choix a sonné !

Alors que les attaques liées aux loups sont d’actualité quotidienne, la FNSEA et la FNO, Fédération Nationale Ovine, s’alarment à travers un communiqué.

Malgré les efforts entrepris par les éleveurs ovins pour mettre en place les moyens de protection (85% en sont équipés), rien n’y fait, les attaques de loups se multiplient. Le loup n’a plus peur de rien. Il s’approche un peu plus chaque jour des zones habitées, colonise de nouveaux territoires, en toute impunité.
La population de loups croît de façon anarchique et les protocoles technocratiques destinés à le réguler sont totalement inefficaces.

Où allons-nous ?

Veut-on encore des montagnes entretenues par les éleveurs pour maintenir l’attrait économique de ces territoires ?
Attend-on des éleveurs qu’ils élèvent des brebis pour nourrir les prédateurs tout en assénant, par ailleurs, à ces mêmes éleveurs des règles communautaires toujours plus contraignantes en matière de bien être animal ?
La FNSEA et la FNO rappellent que l’élevage est une activité indispensable au développement économique des zones de montagne et des autres territoires. Ce constat est partagé par les élus et les acteurs socioéconomiques de ces régions naturelles difficiles.

Quand les écoutera t-on ?

Face au désespoir dans lequel sont plongés les moutonniers et aux risques d’abandon de ces zones par l’agriculture, l’heure est venue de répondre à la détresse des éleveurs qui ne peuvent plus assurer leur rôle de producteur ni soulager le stress des troupeaux. Pour répondre à la demande des consommateurs, les éleveurs produisent désormais toute l’année avec une segmentation de l’offre toujours plus adaptée. Leurs efforts sont, de fait, anéantis.
La FNSEA et la FNO attendent de la ministre de l’écologie et du développement durable que celle-ci mette en place des mesures concrètes de régulation du loup qui garantiront le maintien de l’activité pastorale sur l’ensemble du territoire et son exercice de façon pérenne.
Les éleveurs d’ovins sont fiers de leur métier de producteur, fiers de leur rôle d’aménageur du territoire. Ils méritent de la considération. Le mépris qui leur est opposé n’est plus supportable.

Gilbert

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