Un compromis pour une PAC rééquilibrée en faveur de l’élevage

Le Président de la République en visite au Sommet de l’Elevage mercredi doit annoncer les
grands arbitrages de la Politique agricole commune.

Les éleveurs, dont les revenus sont au plus bas depuis plusieurs années, alors qu’ils
supportent des conditions de travail et des contraintes réglementaires parmi les plus
lourdes, attendent de cette réforme un signe fort pour l’avenir.

Si tout le monde, les Pouvoirs Publics comme la profession, s’accorde pour dire que l’Elevage
doit être une priorité jusqu’à en faire une cause nationale, cela doit se traduire dans les faits.
Des compromis doivent être engagés pour une PAC efficace en sa faveur.

Les soutiens aux productions historiquement couplées, fragiles et en déprise doivent être
une priorité et être justement revalorisés. En effet, l’aide couplée est le soutien le plus
efficace pour enrayer la chute des effectifs et orienter la production. Une revalorisation
nette des enveloppes de couplage historique donnerait un signal très positif aux éleveurs sur
la prise en compte des attentes des secteurs d’élevage.

Les soutiens du deuxième pilier doivent être augmentés et optimisés pour compenser les
handicaps naturels des zones où l’élevage est naturellement présent, soutenir l’herbe,
accompagner l’installation et inciter à la modernisation des exploitations pour leur
permettre de gagner en compétitivité.

Certes la PAC ne représente pas la seule réponse à apporter aux secteurs d’élevage, et nous
ne ménageons pas nos efforts pour améliorer les prix et la productivité, mais un compromis
doit être trouvé afin de restaurer une perspective pour l’élevage et ses filières, et de ce
compromis l’élevage doit sortir gagnant ou il n’y survivra pas.

Gilbert

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