monoculture de maïs: rappel de certaines vérités

Communiqué de l’AGPM ( Association générale des producteurs de maïs)

L’AGPM entend dénoncer le dogmatisme de certaines associations environnementalistes,fustigeant des pratiques agricoles sans en connaître la réalité agronomique, économique, environnementale et paysagère.

Dans un récent communiqué, FNE demande de renoncer à la monoculture de maïs dans le cadre de la rédaction d’une nouvelle version du plan Ecophyto par le Député Dominique Potier.

Paradoxalement, elle en appelle à l’agroécologie et à la réduction de la chimie ignorant précisément tous les atouts du maïs à ces sujets. L’AGPM tient à rappeler certaines vérités.

Econome en intrants:

Le maïs est la grande culture pour laquelle les indices de fréquence de traitement (IFT) sont les plus bas. Il est donc stupide de limiter le maïs… pour diminuer le recours à la chimie.

Territoriale:

La monoculture de maïs s’explique par des spécificités géographiques, pédoclimatiques et économiques de certains de nos territoires. Sa suppression signerait l’arrêt de morts de nombreuses petites et moyennes exploitations et déstabiliserait des filières entières de produits transformés reposant sur la maïsiculture (productions animales labéllisées, filières spécialisées maïs semence et maïs doux…).

Performante:

La monoculture de maïs rime avec performance économique et environnementale. L’augmentation tendancielle des rendements en maïs sont là pour le prouver. Elle est compatible avec la biodiversité, en témoignent la diversité paysagère des zones où elle est présente.

Respectueuse des sols :

La monoculture préserve la fertilité des sols par une restitution importante de biomasse combinée à la pratique du mulching qui permet de garder une couverture hivernale limitant ainsi l’érosion.

Dans un contexte où l’agriculture française se doit de produire plus et mieux, gardons-nous des recettes toutes faites et empreintes de dogmatisme.

L’AGPM en appelle à des solutions pragmatiques compatibles avec la préservation de notre agriculture avec ces spécificités et de nos filières porteuses d’emplois et de valeur ajoutée.

Gilbert

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