Fête de la forêt et du Bois, le Grand Serre

La 8ème fête de la forêt et du bois s’est déroulée au Grand Serre sous un soleil radieux, même chaud.. Durant les deux jours différentes animations ont passionné le nombreux public. On a remarqué également de nombreux exposants touchant le monde du bois mais aussi ceux de l’agriculture, de la ruralité..

Le CHAMPIONNAT DE FRANCE DE COUPE DE BOIS SPORTIVE et le TROPHÉE DES GRUMIERS  ont bien entendu connu une forte influence.

Plusieurs conférences réservées aux professionnels mais aussi au grand public se sont déroulées durant les deux jours. Il a beaucoup été question de l’avenir de la filière bois.. Parmi les interventions nous avons retenu celle d’Henri Gras, président de l’Union des groupements de développement forestier  de l’Isère.

Il a présenté à l’auditoire la forêt privée..

La Superficie de la forêt française est de 16 millions d’hectares pour 3.500.000 propriétaires forestiers privés.
En Rhône-Alpes : 1,54 million d’hectares pour 450.000 propriétaires forestiers privés.
Cela représente 10.000 entreprises et 60.000 emplois directs.
En Isère : 178.000 hectares de forêts privées : 70% des surfaces boisées : 92.400 propriétaires forestiers privés.
Dans la Drôme : 241.000 d’ha de forêt privée 70 % des surfaces boisées : le nombre de propriétaires est hallucinant près d’un million !!

Les essences forestières se répartissent de la sorte:

– chêne : 22%
–  châtaignier : 17 %
– hêtre : 8 %
–  autres feuillus : 19 %
–  épicéa commun : 16 %
–  sapin pectiné : 8 %
–  autres résineux : 10%

Il a présenté l’UGDFI, son rôle

– L’Union Des Groupements pour le Développement Forestiers en Isère, l’UGDFI, est constituée par 8 Groupements pour un total de 1.600 adhérents.
1) Il soutien d’une manière importante (financière) les ASLGF en cours de constitutions ou existantes, dont l’objectif est de mobiliser la ressource.
2) Il sera porteur des CETEF départementaux,  ceci à fin de permettre à certains propriétaires privés de progresser dans l’innovation et de travailler avec la recherche.
3) Il va proposer, grâce au travail de ses groupements, un plan départemental de desserte forestière, un travail de contact avec les structures (CRPF — Chambre d’ Agriculture)..

Il a rappelé que l’UGDFI travaille en étroite concertation avec les les élus départementaux et Régionaux qui reconnaissent le travail des Groupements, ainsi que l’apport très positifs qu’ils peuvent apporter dans le cadre d’une nouvelle politique à la recherche d’une plus grande efficacité financière. »
 »  l’UGDFI par la voix de son président à une préoccupation première c’est d’avoir une représentativité incontestable  » a t-il rajouté.

Aux partenaires que sont la région, les départements de la Drôme et de l’Isère, il faut rajouter les chambres d’Agriculture et bien entendu le CRPF. Henri Gras rappelant tout de même:  » Le CRPF a pour mission première de mettre en place des techniciens au service de tous les propriétaires forestiers privés. Ces derniers bénéficient donc de leurs conseils.
Aujourd’hui les restrictions budgétaires sont bien présentes avec pour conséquence un manque de techniciens. Ceci est dommageable pour les propriétaires forestiers privés qui ont l’impression d’être abandonnés. »

Le président de l’UGDFI a bien entendu paré d’avenir:

 » La gestion à la Papa est révolue ! »

Au cours de ces dernières décennies les bois ont été plus ou moins Jardinés. Il est vrai que beaucoup se chauffaient au bois (il y en a encore un certain nombre).
Puis les mariages, l’éloignement sur l’hexagone, les successions avec un nombre incalculable d’indivisions font que le morcèlement perdure !!
Des nouveaux propriétaires reçoivent des bois, mais les donateurs gardent l’usufruit !!! Sur deux têtes !!!

Il y a ceux qui ont pensé à la donner, cette forêt, aux enfants : parfait, mais en conservant l’usufruit sur deux têtes : quelle erreur !!!
Conséquence : les enfants ne se sont jamais senti propriétaires et la forêt ne les a pas vus.
Il y a ceux qui malheureusement peu nombreux (je ne cesse pour ma part d’enfoncer le clou à chaque fois que je le peux) ont fait donation à un ou plusieurs petits enfants (je rappelle que l’on peut donner à des mineurs, le notaire vous donnera la marche à suivre.

Il y a ceux qui ont pensé à la donner, cette forêt, aux enfants : parfait, mais en conservant l’usufruit sur deux têtes : quelle erreur !!!
Conséquence : les enfants ne se sont jamais senti propriétaires et la forêt ne les a pas vus.
Il y a ceux qui malheureusement peu nombreux (je ne cesse pour ma part d’enfoncer le clou à chaque fois que je le peux) ont fait donation à un ou plusieurs petits enfants (je rappelle que l’on peut donner à des mineurs, le notaire vous donnera la marche à suivre.

La forêt, la filière bois a un gros souci:  » le prix de vente est dérisoire. Par exemple: 120 euros dans les années 70 pour de l’épicéa payé aujourd’hui à peine 45 euro. C’est bien insuffisant pour replanter et entretenir pendant de longues années »

Henri Gras également abordé les thèmes comme les dessertes forestières:  » C’est  un des moyens de valorisation. Elles permettent un accès aux propriétaires forestiers, aux bûcherons et aux divers engins d’exploitation. » l’Assurance, la démarche PEFC:  » c’est faire de ses forêts de la gestion sylvicole durable en bon père de famille et permettre ainsi de pouvoir vendre ses bois. »…

Gilbert

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