Accord tri-partite COFOR/ONF/Syndicat des scieurs

Le Syndicat des exploitants forestiers et des scieurs Drôme-Isère, l’Association des Communes forestières de l’Isère (COFOR) et l’Office national des forêts (ONF) ont signé un accord pour la commercialisation des coupes résineuses de bois d’oeuvre à l’unité de produits issues des forêts publiques en Isère.

Moderniser les modes de vente, structurer l’approvisionnement, valoriser toujours mieux la ressource : toute la filière s’engage pour apporter une véritable valeur ajoutée aux territoires.
L’Union régionale Auvergne-Rhône-Alpes des communes forestières, la Fédération Nationale du Bois (représentant les exploitants forestiers et scieurs à l’échelle nationale) et l’ONF avaient entamé des négociations pour améliorer la commercialisation des bois ayant abouti à la signature d’un accord national de commercialisation des bois le 15 décembre 2017 à Paris.
L’Association départementale des communes forestières de l’Isère, le syndicat des exploitants forestiers et scieurs et l’Office national des forêts ont réussi à se mettre d’accord sur une déclinaison départementale de l’accord national. Concertation et efficacité ont prévalu dans la signature de cet accord.

La demande des professionnels de la première transformation de la région Auvergne-Rhône-Alpes portait notamment sur l’instauration de 30% de lots vendus sur pied à la mesure dans les ventes publiques, en complément des contrats, pour répondre à une meilleure adéquation entre prix d’achat et réalité en termes de volumes et de qualité des bois achetés.
Concernant le bois vendu à la mesure que les parties entendent développer, les attentes des Communes forestières sont claires : être précis sur l’évaluation d’un lot, sécuriser ce principe d’achat et les volumes pour les retrouver à la commande et à la livraison. Cela passe par une exigence de rigueur sur le cubage et la qualification des grumes aussi bien en forêt, par les techniciens de l’ONF et les bûcherons, qu’en scierie par un cubeur certifié.

Cet accord précise ainsi les nouvelles modalités dans ce domaine. Il fixe le protocole à appliquer en termes de cubage, de définition des qualités de bois et l’organisation de l’exploitation. Il apporte les garanties attendues par les différentes parties à propos de la sécurisation des prix et des modalités de paiement. La proposition sera expérimentée dès 2018 et donnera lieu à une évaluation annuelle sur les années à venir.

Ce dialogue en continu entre les entreprises, les Communes forestières et l’ONF permet une reprise des ventes dès le 8 mars 2018, date de la prochaine vente publique de bois.

Gilbert

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