Gîtes de France Isère: en pleine évolution

L‘assemblée générale du relais départemental des gîtes de France qui s’est déroulée en Nord Isère, à La Balme-les-Grottes, a été passionnante et passionnée, c’est le moins que l’on puisse dire. Il faut dire que le président national en personne,Yannick Fassaert, est venu exposer et défendre la nouvelle stratégie de communication mise en place par la fédération nationale des gîtes de France.

Cela nous a valu d’assister à un débat de haute facture mais très constructif. Yannick Fassaert n’hésitant pas à dire en appartée : j’en ai fait des AG départementales, c’est la première fois ou le débat est aussi animé. Nous y reviendrons.

Thierry Blanchet, président départemental, a souligné la grandeur et la diversité du département de l’Isère, « sur le plan géographique, touristique et humain. Cette grandeur et cette diversité sont des atouts mais nous imposent des contraintes fortes tant les attentes et les réalités économiques sont différentes d’un territoire à l’autre. Cela nous oblige à nous adapter. »Pour ce, le relais départemental des gîtes mène des actions biens ciblées : « on peut citer les liens que nous tissons avec nos partenaires institutionnels et traditionnels, le développement de l’outil internet, une nouvelle organisation du service de réservation… »

Pour Thierry Blanchet : « En un mot, le travail de structuration de l’ensemble des produits du tourisme vert de notre département se poursuivra en 2008. Nous aurons le courage de prendre les décisions qu’il faut afin de protéger les propriétaires de l’Isère ».

Un département qui compte 8090 lits, 646 gîtes ruraux, 135 chambres d’ hôtes, 78 gîtes de séjour… soit un chiffre d’affaires de 47,4 millions d’euros. Ils permettent d’offrir un complément de revenu aux agriculteurs et ruraux, maintiennent un tissu économique en milieu rural, assurent la valorisation du patrimoine immobilier et la promotion des produits du terroir.

Yannick Fassaert défend avec fougue le projet national. A ses côtés : Bruno Bernabé et Thierry Blanchet, directeur et président des Gites de France Isère.

Cela n’empêche, la concurrence est de plus en plus forte « et notre mouvement, même si il doit garder son identité, doit évoluer, trouver une certaine dynamique commerciale, voila pourquoi la fédération nationale a décidé de lancer un plan d’actions sur 3 ans. Il s’agit d’ un plan très offensif qui mettra en avant nos valeurs, nos forces et nous permettra d’encore mieux nous ancrer dans le monde rural. Il faut savoir que dans les dix ans à venir, l’offre hôtelière, dans le monde rural sera divisée par deux… » a précisé Yannick Fassaert avec fougue et conviction.

Parmi les actions de communication, on retiendra le lifting du logo, des spots publicitaires à la télévision, sur internet, la réalisation d’un film… Des actions qui ont un coût. Celui ci est évalué à 27 euros par adhérent. Vous comprendrez que très vite un débat animé s’est instauré avec la salle. Si chacun a admis l’utilité de redynamiser le mouvement, certains n’ont pas bien compris la méthode ou les pistes choisies. La télévision par exemple n’a pas fait l’unanimité, loin de là. La conclusion revenant au président national qui a cité Clémenceau:

 » Il faut savoir ce que l’on veut, avoir le courage de le dire et l’énergie de le faire ».

Applaudissements nourris de la salle.

L’assemblée générale du service de réservation, le SIRT 38 a pris la relève. On retiendra que diverses actions de marketing on été menées au cours de l’année écoulée et qu’elles vont se poursuivre. On peut citer par exemple l’ouverture d’une antenne gîtes de France à la maison du tourisme de Grenoble, le développement des séjours à thème, le maintien de plusieurs partenariats : foulée blanche, petit train de La Mure, festival du film d’Autrans, parc Walibi… Des plans de communication dans la presse, des opérations promotionnelles : « Mai » toi au vert.

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Des actions qui seront multipliées et diversifiées grâce a la venue au SIRT d’une personne que le monde agricole connaît bien : Isabelle Pinçon.

Les gîtes sont en pleine évolution, on peut même parler de révolution… »afin de leur permettre de rester le premier réseau européen d’accueil chez l’habitant », tels ont été les mots de fin de Thierry Blanchet.