23 juin: la nuit de l’agro-écologie

Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, a salué la progression de l’agro-écologie en France en 2015 et a annoncé les chantiers  pour 2016, notamment l’adaptation des normes environnementales aux modes de production agro-écologiques. Il a également annoncé le lancement de la nuit de l’agro-écologie le 23 juin.

Le Ministre a salué les avancées concrètes du projet agro-écologique pour la France, notamment au travers de la création des 250 premiers Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), de la mise à disposition d’un outil de diagnostic agro-écologique des exploitations agricoles, ou encore de l’intégration de l’agro-écologie dans les exploitations d’enseignement agricole.

Stéphane LE FOLL s’est également félicité des résultats d’une étude de l’institut BVA qui montre que 73 % des agriculteurs sont désormais  engagés dans au moins 3 démarches relevant de l’agro-écologie. Est également à noter une augmentation de la notoriété de l’agro-écologie, concept désormais connu de 79% des agriculteurs contre 50 % il y a seulement un an.

Dans une logique pragmatique et partenariale, Stéphane LE FOLL a annoncé, à l’occasion de cette réunion, qu’il souhaitait que les pratiques agro-écologiques soient prises en compte dans l’application de la directive nitrates, et des normes qui en découlent.  Le Ministre a également indiqué qu’il souhaitait la mise en place d’une mesure agro-environnementale spécifique dédiée à l’agriculture de conservation des sols.

Afin de dépasser les oppositions entre l’agriculture et l’environnement et de valoriser les démarches vertueuses, le Ministre a annoncé le lancement de « La nuit de l’agro-écologie » le 23 juin prochain dans toutes les régions de France.

Cette soirée sera l’occasion de proposer aux citoyens de venir à la rencontre des agriculteurs dans les cafés, les maisons des associations, etc. ,ou les lycées agricoles pour leur faire découvrir les pratiques agro-écologiques et en débattre, sous une bannière commune. Déjà, plusieurs réseaux engagés dans le développement de ces pratiques se sont portés volontaires pour participer à l’organisation de ces rencontres.

Gilbert

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