Les pesticides et la santé de l’homme

L’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) a examiné, le 5 février, l’étude de faisabilité présentée par Claude Gatignol, député de la Manche, et Jean-Claude Etienne, sénateur de la Marne, sur « Les pesticides et la santé de l’homme ».
Approuvant les conclusions des rapporteurs, l’OPECST a décidé d’engager une étude qui aura pour intitulé : « Pesticides, environnement et santé de l’homme : état des lieux et perspectives ».

Le rapport aura pour vocation de réaliser une « balance bénéfices-risques » de l’usage des pesticides en se fondant sur les études scientifiques internationales et les expériences agronomiques étrangères.

L’usage croissant des pesticides depuis quarante ans a permis une augmentation des ressources alimentaires en améliorant les rendements agricoles. Mais, à ces bénéfices notoires sont de plus en plus opposés les risques des pesticides qui inquiètent toujours davantage l’opinion publique. M. Claude Gatignol a souligné la nécessité de distinguer les risques démontrés et les risques supposés. Les risques démontrés sont liés à la contamination par les résidus de pesticides de l’eau, des sols, de l’air et de la faune.
Les risques supposés sont les risques pour la santé humaine. Dans ce domaine, les rapporteurs de l’OPECST ont indiqué que la plus grande incertitude prévalait chez les experts. Ils ont rappelé que si les risques liés à une exposition aiguë aux pesticides sont avérés, ceux liés à une exposition chronique à faible dose sont très controversés.
M. Claude Gatignol et M. Jean-Claude Étienne ont précisé que le but du rapport sera également de recenser et d’évaluer avec objectivité toutes les pistes permettant de réduire l’utilisation des pesticides : agriculture biologique, agriculture raisonnée, biotechnologies.

Gilbert

One thought on “Les pesticides et la santé de l’homme

  1. Permettez moi Mrs Claude Gatignol et Jean-Claude Etienne de donner mon avis sur l’impact du Cruiser sur les abeilles.
    Je pense que les résidus de pesticides présentent un danger de par leurs constitutions. La presque disparition des papillons, même dans les pays en voie de développement, et la réduction de l’élevage des abeilles sont des signes d’alarme qui ne cessent de nous avertir pour changer notre façon de faire en agriculture.
    Changer nos systèmes de productions en s’orientant vers des cultures biologiques serait un médium efficient et efficace pour la vie de l’écosystème.
    Je vous remercie beaucoup quand même pour l’idée d’évoquer ce problèmes d’actualité.
    Salutations,
    Dr Bouksaim Mohammed
    Checheur à l’INRA Maroc
    domaine d’intérêt : Sécurité/Qualité/traçabilité aliments/environnement

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