La surface des forêts françaises a doublé depuis 1850 et couvre aujourd’hui environ 15 millions d’hectares, soit plus du quart de notre territoire. De nos jours, la forêt s’accroît d’environ 40 000 ha par an.
La forêt française est la première forêt feuillue d’Europe. Elle est essentiellement privée (74 %), avec 3,8 millions de propriétaires, dont 200 000 possédant plus de 10 ha (représentant 68 % des surfaces). Les forêts publiques, de l’Etat (10 %) ou des collectivités territoriales (16 %), sont gérées par l’Office national des forêts, établissement public à caractère industriel et commercial, conformément au régime forestier. Toutes les forêts publiques et les forêts privées au-dessus de 10 à 25 ha selon les régions doivent présenter un document de gestion approuvé par l’Etat.
La plus grande partie de la forêt française a pour vocation de produire du bois d’oeuvre de qualité, dans le cadre d’une gestion durable, c’est-à-dire soucieuse de la conservation de la diversité biologique et du maintien des potentialités des sols, en évitant toute évolution irréversible. La filière forêt-bois regroupe plus de 450 000 personnes, aux métiers très différents, mais complémentaires.
La forêt en Rhône-Alpes, c’est plus de 1,5 millions d’hectares, 35% du territoire régional. Elle fait vivre une filière composée de 10 000 entreprises et 60 000 emplois directs. Les forêts privées, avec 450 000 propriétaires, représentent 75% des surfaces boisées.
Valoriser cette richesse
Recouvrant plus de 37 % du territoire isérois, bien plus qu’au niveau national (25 %) et régional, la forêt continue d’avancer et de s’étendre.
Située dans la deuxième région forestière de France, l’Isère est le premier département rhône-alpin pour la récolte de bois (450.000 m3/an). Matière première renouvelable en abondance à proximité, ressource naturelle économique et écologique, le bois et la forêt sont en Isère une grande richesse potentielle qui mérite d’être valorisée. Le gisement d’emplois, déjà considérable (14 000 emplois) ne demande qu’à se développer.
Oui, la forêt a un avenir et notre avenir ne passe t-il pas par la forêt? C’est sans doute exagéré mais…