Agriculture, forêt: questions à Mme la commissaire

A l’occasion de la venue à l’Assemblée nationale de Mme Mariann Fischer Boel, commissaire européenne en charge de l’Agriculture et du Développement rural, (c’était le 24 octobre) François Brottes, député de l’Isère, a posé trois questions à la commissaire:

– Envisagez-vous encore un avenir pour l’agriculture de montagne, en dehors de l’aspect développement rural?

– Pensez-vous que la situation de l’agriculture de montagne justifie un traitement particulier pour l’aider à surmonter ses handicaps naturels (gel, pente, neige etc.) ?

– Alors que le changement climatique est une préoccupation croissante, la sylviculture, qui remplit également le vide de la déprise agricole, pourrait-elle être pleinement intégrée au portefeuille de la commissaire ?

Mme Mariann Fischer Boel a apporté les éléments de réponse suivants :

« L ‘Union européenne pourrait effectivement envisager de soutenir le secteur de la sylviculture : celle-ci présente un grand potentiel pour les biocarburants de deuxième génération, grâce aux copeaux de bois qui en outre n’entrent pas en conflit avec les productions alimentaires. À cet égard, il faut encourager la recherche sur les biocarburants de deuxième génération dont l’objectif est qu’ils représentent d’ici 2020 30 % des biocarburants.  »

Rappelons qu’en décembre 2005, la Commission a adopté un Plan d’Action destiné à accroître l’utilisation de l’énergie provenant de la forêt, de l’agriculture et des déchets.

Pas de réponse, en revanche, aux deux premières questions du député. Il faut dire que Mme la commissaire a du faire face à une avalanche de questions ce jour-là. Mais, en citant Candide, de Voltaire, « il faut cultiver notre jardin », en conclusion de son allocution, on est en droit de penser que cet impératif est universel, quels que soient la pente, l’altitude et le climat.

Gilbert

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