L’agriculture tunisienne

A Sousse, le salon de l’informatique se poursuit, avec toujours autant de monde.

Au stand Krycia, Abdel Anik entouré de Jacques et de Anis

Les Tunisiens ont soif d’apprendre et le monde informatique fait partie intégrante de leur quotidien. Le plus surprenant est la diversité des ordinateurs qu’ ils peuvent acquérir. Pour en revenir à la Tunisie, je me suis procuré des infos sur son agriculture via son ministère de tutelle.

La superficie de la Tunisie est de 162.155 km2. Les terres arables sont estimées à 4 071,4 millions d’hectares dont 360.000 hectares de périmètres irrigués.
L’agriculture représente 16,0% du PIB en 2002 (Source : Institut National de la Statistique) , et contribue pour 9% aux exportations de biens; elle fournit du travail à environ 22% de la population active.
Les principaux produits agricoles sont: l’huile d’olive, les agrumes, les céréales et les dattes.
Principales productions en 2002(en millier de tonnes)
Céréales : 513,4
Olives à l’huile : 150,0
Agrumes (m QX) 240,0
Dattes : 110,0
Bovins (vifs) 105,8
Ovins(vifs) 111

Les ressources en eaux du pays sont estimées à 4 236 millions de m3 par an. 68% des eaux de surface sont mobilisées.
La stratégie mise en oeuvre depuis 1990 comprend un plan de mobilisation des ressources hydrauliques s’étendant sur une période de dix ans et comprenant la construction de 21 barrages, 203 barrages collinaires et 1 000 lacs de retenues, 1760 forages et 98 stations d’épuration. Un plan de restructuration des terres domaniales a été également mis en exécution.

Vente de salade au bord de la route…

Les performances du secteur agricole ont permis au pays d’atteindre son autosuffisance dans la plupart des produits. Dernièrement, la Tunisie est devenue auto-suffisante en lait (1999) alors que la production nationale couvrait à peine 50% des besoins au début de la décennie des années 90. Pour les autres produits, l’autosuffisance s’est consolidée malgré l’augmentation rapide de la demande résultant de l’augmentation de la population et de la demande par tête, suite à l’amélioration des revenus.

Vente de moutons en plein coeur de Sousse

Pour ce qui est de la contribution du secteur de l’agriculture et de la pêche dans l’effort national de croissance, il est à noter que ce secteur contribue à concurrence de 13,5% en moyenne dans le Produit Intérieur Brut. Cette contribution est variable d’une année à l’autre, en fonction des conditions climatiques, mais elle n’a jamais été inférieure à 11%, et a dépassé les 16% dans les années favorables.

Vente d’artichauts, toujours en plein centre de Sousse.

Au plan de la commercialisation, malgré six années de sécheresse (1988, 1989, 1994 et 1995, 1997 et 2000) et le renchérissement des prix internationaux, la situation de la balance commerciale alimentaire s’est nettement améliorée. Le taux de couverture a atteint 87,7% au cours de la période 1990-2000 alors qu’il était inférieur à 50% au cours de la période 1980-89. Ce résultat a été atteint grâce aux efforts déployés dans le sens de l’augmentation de la production, de l’amélioration des rendements, de la maîtrise des coûts de production et de la politique dynamique des opérateurs dans le cadre de la conquête de nouveaux marchés et de diversification de la gamme des produits exportés.

Cactus, oliviers, salades, mélange étonnant de cultures.

Source: ministère de l’Agriculture