VégA: un atelier de réflexion sur la biomasse

A la suite de l’appel à projets initié par l’ANR pour la création d’un Atelier de Réflexion Prospective « Quels végétaux pour la biomasse du futur », le projet coordonné par l’INRA avec l’IFP et le CIRAD : « VégA : Quels végétaux et quels systèmes de production durables pour la biomasse dans l’avenir ? » a été financé. Cet atelier, d’une durée de 2 ans, mis en place dans le cadre de l’ANR,
produira un état de l’art directement utilisable par les acteurs publics et privés et proposera des pistes de recherche.

L’atelier de réflexion prospective VégA a pour finalité d’identifier des espèces végétales, plantes annuelles ou pérennes ou micro-algues, et des systèmes de production qui répondent aux demandes des nouvelles filières énergétiques et de la chimie et qui soient compatibles avec des objectifs de durabilité, en tenant compte de tous les intrants et des bilans écologiques complets). Toutes formes de valorisation de la biomasse seront envisagées : biocarburants, chimie du végétal, combustion directe pour la production d’énergie, biomatériaux …

Cet atelier s’inscrit dans un contexte mondial dominé par 3 défis majeurs : la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, l’élaboration des produits de substitution aux hydrocarbures fossiles et la disponibilité limitée des ressources naturelles renouvelables. Il est également motivé par une volonté de développement d’une bio-agro-industrie et d’amélioration de l’indépendance énergétique.

Les objectifs de VégA seront, sur la base d’un état de l’art directement utilisable par les acteurs publics et privés, d’identifier des pistes de recherche, et d’établir une plateforme largement ouverte de réflexion et de partage des connaissances.
La valeur ajoutée de VégA, résidera dans:
– l’ampleur et la qualité du vivier d’experts mobilisé (plus de 150) qui rassemble des spécialistes en biologie, biotechnologies végétales et microbiennes, physico-chimie, génie des procédés, qualité et utilisation des produits, conception et évaluation des systèmes de production, écologie et analyse des cycles de vie, et sciences économiques et sociales.
– la diversité des 20 partenaires rassemblés : établissements publics de recherche et établissements d’enseignement supérieur, fédérations professionnelles, industriels et associations : R&D agricole et forestière, filières produisant de la biomasse, entreprises semencières, producteurs d’énergie et industries chimiques, protection de l’environnement.
– la prise en compte, d’une part, des productions métropolitaines et tropicales et, d’autre part, d’une vision mondiale des productions de biomasses végétales à utilisation énergétique ou pouvant alimenter la chimie industrielle.
– son ouverture, par la mise en place d’outils collaboratifs, d’un site WEB et d’un système de gestion des connaissances et par l’organisation de trois assemblées générales largement ouvertes.

Gilbert

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