Journée du GDS: tout sur les maladies à vecteur

Le Groupement de défense sanitaire du cheptel de l’Isère organisait aujourd’hui au CREPS de Voiron une journée d’information sanitaire sur les maladies transmises par les tiques, les mouches et autres culicoïdes. Plusieurs intervenants, docteurs vétérinaires pour la plupart, ont abordé les grandes questions touchant à ces maladies vectorielles en pleine progression, au grand dam des éleveurs.

L’amphithéâtre du CREPS était plein. Preuve que ces fléaux suscitent des interrogations et des inquiétudes auxquelles chacun attend des réponses. Cette journée était l’occasion d’en avoir, comme l’a souligné Michel Boursier, président du GDS.

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Jean-Pierre Alzieu, vétérinaire à Pamiers, a passé en revue quatre maladies de ce type, à savoir la FCO ou maladie de la langue bleue, la besnoitiose, l’ehrlichiose et la babesiose ou piroplasmose. Le Dr Thomas Balenghien (CIRAD), a  apporté des éléments de réponse à cette question de fond:”Pourquoi observe t-on l’émergence de ces maladies?”, le Dr Lionel Zenner (Ecole nationale vétérinaire de Lyon)  a abordé la question de la prévention, suivi par un exposé du Dr Cedric Dezier (Laboratoire Merial) consacré aux résultats des essais d’un vaccin FCO.

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Détection, prévention, vaccination. Un vaste tour d’horizon, donc, arbitré par Jean-Luc Simon qui jouait le rôle de médiateur avec la salle. Nous ne passerons pas en revue tous les thèmes abordés au cours de cet échange fructueux. Mais à la question des causes possibles de l’émergence de ces maladies, plusieurs hypothèses ont été avancées, cette liste n’étant pas exhaustive:

– le réchauffement climatique, favorable aux insectes qui jouent le rôle de vecteur multiplicateur et diffuseur de ces maladies. Mais cet argument n’explique pas tout. La FCO est la seule maladie pour laquelle on n’a pas d’autre explication que la hausse des températures

– le commerce des animaux qui voyagent avec les microbes et les parasites

– l’agrandissement des exploitations: les animaux rencontrent de nouvelles souches

– l’arrêt des programmes de désinsectisation lancés dans les années 70

– les résistances aux insecticides

– la modification de l’environnement par l’homme

Et l’éleveur, dans tout ça? Pour le Dr Jean-Pierre Alzieu, “il est important de bien connaître ces maladies pour pouvoir les reconnaître. Le rôle de l’éleveur est alors primordial, il est en première ligne pour détecter la maladie”.

Le GDS associé au Téléthon

Comme l’a expliqué en préambule Francis Annequin, éleveur laitier retraité, coordinateur adjoint du Téléthon 2008, le GDS s’associe cette année au Téléthon. Face à cet amphi bondé, il a fait appel à la générosité de tous: “Votre participation sera une marque de sympathie et de soutien à la famille de Béatrice, salariée du GDS, dont le fils Thomas, 8 ans, est atteint d’une myopathie de Duchenne”.

Le conseil d’administration du GDS a pris, pour sa part, la décision de faire don d’1,50€ par éleveur, soit 360€, au Téléthon 2008.  Michel Boursier l’a précisé à l’occasion de cette journée.

Gilbert

One thought on “Journée du GDS: tout sur les maladies à vecteur

  1. Pour le téléthon, c’est au final 424 euros de dons qu’apporte le GDS de l’Isère, grâce notamment à la participation du GDS cantonal de Pont de Beauvoisin qui s’est joint pour 150 euros à l’action.

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