Lait déversé à Pierre-Chatel: “On est obligé de faire dans l’extrême”

Hubert Eyraud-Griffet est producteur à Lavars. Ecoou à la Chambre d’agriculture sous la liste Coordination rurale, il dit haut et fort qu’il a l’impression d’être “un élu au rabais car seul le syndicat majoritaire a un droit de parole et on est exclu des décisions.”

Cela ne l’a pas empêché d’être en première ligne de la manifestation à Pierre-Chatel ou 60 000 litres de lait ont été déversés dans l’herbe.

“C’est la base qui se révolte sur l’ensemble des pays européens. Aujourd’hui c’est la moitié des producteurs français  et 40% des européens qui font la grève de livraison et le mouvement ne fait qu’amplifier. Nous tiendrons bon malgré la désinformation faite autour de notre mouvement, les lettres de menace…Nous sommes foutus et notre seul salut passe par des mouvements tels que celui qui vient de se passer à Pierre-Chatel. C’est toutes les productions qui sont en crise, en danger de mort.

Pour nous faire entendre on est obligé de prendre des solutions extrêmes. Oui, il faut réguler la production laitière. Oui, notre lait doit être payé au prix de 400 euros la tonne. Non, nous ne voulons plus de subventions, d’aides mais un revenu.”

Voila en quelques mots, l’intervention  de l’élu de la Chambre d’agriculture qui s’est dit prêt à aller jusqu’au bout.

Gilbert

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