Une charte pour rendre l’agroalimentaire plus attractif

17/09/2009
Renforcement des compétences, amélioration des conditions de travail… l’accord doit permettre un meilleur accompagnement de 15 000 emplois fragilisés durant les 3 prochaines années. En tout, 41 millions d’euros seront mobilisés.

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, Bruno le Maire et le secrétaire d’Etat chargé de l’emploi Laurent Wauquiez ont signé jeudi 17 septembre la charte nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises de production et de transformation du secteur de l’agroalimentaire et de leurs salariés. L’accord a également été signé par les principaux acteurs de la filière agroalimentaire, organisations syndicales et patronales.

Meilleurs conditions de travail, juste rémunération… Bruno Le Maire a souligné les marges de progression de l’agroalimentaire français pour rendre le secteur plus attractif, notamment vis-à-vis des jeunes. Un constat partagé par Laurent Wauquiez, qui souhaite également une meilleure gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) à l’échelle régionale.

Cette charte souligne les grandes avancées opérées par le secteur agroalimentaire en terme de dialogue social. Elle doit permettre de répondre à trois principaux défis:
– aider l’agroalimentaire français à sortir son épingle du jeu dans un contexte mondialisé et fortement concurrentiel;
– renforcer la qualification des salariés afin d’accompagner les évolutions de l’activité;
– améliorer les conditions d’emploi et de travail dans le secteur pour renforcer son attractivité.

L’accord est doté d’une enveloppe globale de 41 millions d’euros sur 3 ans. La contribution de l’Etat se monte à 15 millions d’euros. Ces moyens supplémentaires seront en partie mobilisés dans le cadre du plan de relance et du fonds d’investissement social. Il s’agit notamment de gérer plus en amont les situations identifiées comme difficiles, afin d’anticiper les restructurations et les pertes d’emplois.

Grâce à la validation des acquis de l’expérience et aux certificats de qualification professionnelle, 15 000 personnes peu qualifiées pourront en outre développer leurs compétences ces 3 prochaines années.

En France, le secteur agroalimentaire représente quelque 560 000 emplois et représente à lui seul 12% de la valeur ajoutée de l’industrie.

Gilbert

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