Les nouvelles ambitions de l’UGDFI

Charles Galvin et Henri Gras: sur la même longueur d'ondes pour faire avancer la filière bois
Charles Galvin et Henri Gras: sur la même longueur d'ondes pour faire avancer la filière bois

C’est sous la présidence d’Henri Gras, nouvellement élu que s’est déroulé l’assemblée générale de l’UGDFI. Celui-ci a tenu à rendre hommage à son prédécesseur, Jean Bernard , “qui a démissionné suite à trop de dissensions avec certains présidents de groupements. Il a fait avancer le mouvement de façon significative et son retrait aurait pu nous être fatal. Il a fallu repartir…Pour ce,  nous avons souhaiter réorganiser le groupement en redéfinissant les tâches de chacun et en modifiant les statuts.”

Le président Gras a fixé deux objectifs prioritaires qui semblent réalisables mais qui vont demander une sacrée détermination de chaque groupement.

– Avoir fin 2011 une augmentation d’adhérents de 30%.

– L’adhésion à PEFC de 30 à 40% des adhérents.

Il s’en suivit alors un vaste débat sur PEFC avec un constat cinglant:  “Les propriétaires forestiers  ne sont pas assez mobilisés dans cette démarche qui sera, à très court terme, la certification obligatoire pour pefcpénétrer les marchés. Déjà de nombreuses grandes surfaces du bricolage ne travaillent qu’avec des matériaux certifiés”, prévient le président de PEFC Rhône Alpes: Bruno Quinsonnas.

Xavier Martin directeur du CRPF:  “La sanction va très vite tomber: les non adhérents à PEFC ne pourront pas accéder au marché.”

Michel Cochet, de Créabois: “Nous sommes en période de crise et notre salut passe par la certification, le classement mécanique des bois, en un mot par la qualité….”

Charles Galvin, vice président du Conseil général en charge de la forêt: “La filière bois joue un rôle primordial au sein de notre département, le Conseil général en est parfaitement conscient et malgré la crise, le budget alloué à la filière ne sera pas raboté!

Le bois doit être utilisé à chaque fois que c’est possible, la démarche charte forestière doit se pérenniser, les initiatives comme la plate forme de St-Michel-Les Portes doivent être confortées. Nous ne devons pas passer à côté de Center Parc et ses 1000 cottages à structure bois. Nous devons être capables de fournir du bois local, de qualité, certifié pour leur construction, sinon les subventions allouées partiront à l’étranger, ce serait un comble! Chacun doit garder en mémoire que la filière bois fournit des emplois non délocalisables”.

Et de conclure: “Comme chez nos voisin, nous devons avoir le réflexe bois”.

Gilbert

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