Mise à l’herbe pédagogique à Paris

Pendant cinq jours, du 14 au 18 avril, la filière lait (CNIEL) et le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture et de la pêche présentent, en marge de l’exposition “Bon Appétit”, la mise à l’herbe d’un véritable troupeau sur le parvis de la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris.

De l’étable au pré en passant par la salle de traite, les organisateurs ont reconstitué une ferme miniature, pour le plus grand plaisir des enfants.

Finis les frimas de l’hiver. Avec le printemps, vient le temps de la mise à l’herbe. Les vaches quittent l’étable et gagnent les prairies, pour se nourrir d’herbe durant toute la belle saison.

C’est pour marquer cet événement, temps fort de l’élevage et de la production laitière, que la filière lait (CNIEL) organise sur le parvis de la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris, cette mise à l’herbe “grandeur nature”. Autour de l’étable, on retrouve une salle de traite, un bar à lait, une animation sur le thème de l’alimentation du bétail, un écran géant diffusant des images de “vraie” mise à l’herbe…

Mais la véritable attraction, qui fascine les enfants, ce sont les vaches, en chair et en os. Plusieurs fois dans la journée, on re-joue la mise à l’herbe du troupeau, qui “transhume” symboliquement de l’étable au pré, installé un peu plus loin.

Les questions fusent: “Pourquoi elles courent?“, “Les vaches, elles boivent du lait?“, “Comment elle s’appelle celle-là?“…

Pour y répondre, une demi-douzaine d’animateurs, qui présentent les ateliers et sensibilisent le grand public à la production laitière. “C’est vraiment très bien fait, très intéressant pour les enfants. Certains d’entre eux n’ont jamais vu une vache“, explique Nanou Lengola, qui accompagne un groupe de centre aéré venu d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

Un peu plus loin, devant la salle de traite reconstituée, un autre groupe découvre les rudiments du métier d’éleveur laitier. On y apprend, par exemple, que le pis de la vache est nettoyé avant de positionner la trayeuse. “C’est comme quand on se lave les mains avant de manger“, relève Omar, 6 ans. Le lait part ensuite à travers un réseau de tubes, vers la cuve de stockage, le tout devant une trentaine d’yeux écarquillés.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page