“virés sans explications”

logo_ar_petit.jpgL’assemblée générale des clubs des aînés ruraux de l’Isère a connu plusieurs temps forts. Parmi ceux-ci, l’intervention très musclée de Raymonde Garreau présidente nationale.

Celle-ci a rappelé à la salle que la fédération nationale des aînés ruraux regroupe 730 000 adhérents répartis en 10 200 clubs. « Nous sommes la principale association de France et même d’Europe. Notre souci premier étant d’assurer le mieux-être des retraités et des personnes âgées.

Parmi nos revendications premières on souhaite que ces derniers bénéficient au maximum du maintien à domicile. Chacun le sait, nous vivons de plus en plus âgés, nous sommes de plus en plus nombreux, mais bien souvent nous sommes confrontés à des pathologies qui, aujourd’hui nous posent de nombreux problèmes : l’une d’elles étant la maladie d’Alzheimer. Bien souvent, les familles, les aidants sont démunis face à cette maladie.

Nous devons à tout prix renforcer l’aide aux aidants. »

La présidente nationale des clubs des aînés ruraux a également abordé le problème de la désertification du monde rural au niveau des soins médicaux. « Les jeunes médecins ne veulent ou ne peuvent pas s’installer dans le monde rural. Il est facile de dire qu’en cas de souci on n’a qu’à se rendre aux urgences. Est-il normal qu’un malade, âgé, attende parfois trois jours sur un brancard avant que l’on s’occupe de lui. Nous demandons que le médecin qui souhaite s’installer en milieu rural soit aidé et que l’on se penche une bonne fois pour toutes sur la création et l’utilité des maisons de santé.

Il faut également revoir les choses au niveau de transports en commun qui doivent se développer »

À propos des comités économiques et sociaux:

« Les CES régionaux sont en cours de renouvellement, nous y avons notre place, pourtant on a été viré, sans explication aucune. C’est un scandale. Notre mouvement n’est pas celui des trois B : bouffe, balade, belote. Bien au contraire nous sommes une force de proposition, nous participons au maintien d’une vie en milieu rural, nous méritons d’être traités avec respect. »

Les clubs des aînés ruraux, 33 ans d’existence, sont en pleine mutation ; « un projet associatif est en cours d’élaboration et devrait être achevé en 2009. Il ne faut pas se voiler la face, nous avons du mal à attirer de nouveaux adhérents. Les jeunes retraités ne viennent pas nous rejoindre. Il faut savoir pourquoi afin de les sensibiliser à notre mouvement. Notre salut passe obligatoirement par le rajeunissement des cadres, la mise en place d’ activités plus attractives, la modernisation de nos structures.

Cela doit se faire sans oublier nos fondamentaux qui sont pour l’essentiel notre présence forte sur le terrain et notre participation à la vie sociale de notre pays. »

Gilbert

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