Autrans : un club aux multiples activités

logo_ar_petit.jpgLe club du Claret à Autrans a vu le jour en 1977. A l’époque, une vingtaine d’anciens ont souhaité se réunir, de façon régulière dans un café afin de taper une belote. Des anciens qui étaient en grande majorité de souche agricole. Ils n’imaginaient pas que le club allait grandir à la vitesse grand V et multiplier tous azimuts ses activités.

Aujourd’hui, le club présidé par André Mouroux compte 210 adhérents qui n’ont pas le temps de s’ennuyer. Ils sont sur tous les fronts tout au long de l’année. ” Notre chance est d’être dans un village station de montagne, de plus nous bénéficions de l’ambiance Vercors qui est particulière. En effet, sur notre plateau, solidarité, entr’aide, communication, amitié, sont des principes forts. Voilà pourquoi notre club fonctionne bien. Un exemple, en ce début d’année 2008, on a déjà enregistré 16 adhésions de personnes âgées de 60 à 65 ans et comme on ne perd pas d’ adhésions.”

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La randonnée plaît bien aux adhérents

Comme on le disait, les activités sont multiples. On passera sous silence celles qui sont habituelles et communes à chaque club pour aborder les activités propres à celles d’Autrans. “Le club est parfaitement intégré à la vie associative du village et nous sommes présents à pratiquement toutes les manifestations qui se déroulent à Autrans. Citons par exemple la Foulée blanche, mondialement connue. Le club est un rouage essentiel à son organisation. On assure la logistique des ravitaillements. On nourri 10 000 personnes ! C’est un gros boulot récompensé par le fait que le club est membre de droit de la foulée blanche. “Si la Foulée blanche est le fleuron des activités du club, on peut également évoquer la foire à l’ancienne : “Le club a créé la place des arts et remet au goût du jour les métiers anciens”, le festival international du film de montagne “ou deux jours sont consacrés aux aînés ruraux”. Le club a également participé activement à la fête du bleu cet été.

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Une présence à la fête du Bleu très remarquée

Le club du Claret est également partenaire de l’association locomotive qui aide dans leur vie quotidienne les enfants cancéreux hospitalisés au CHU de Grenoble. ” Nos adhérentes tricotent des pulls qui sont vendus au cours des diverses manifestations. Il en est de même pour la chorale, les fonds récoltés et les bénéfices sont reversés à cette association qui en fait bon usage.”

Les adhérents du club participent également, en tant que cuisiniers et dans le jury au concours du meilleur gratin du Vercors, ” il arrive quelquefois que le gratin de nos anciens dépasse celui des chefs”, se plaît à dire André Mouroux.

Le club est membre de la fédération départementale des aînés ruraux. “Impossible qu’il en soit autrement. La fédération nous apporte beaucoup, au niveau des idées, de toute une partie administrative, de la réglementation, formation. L’idéal étant que chaque club local reste maître chez lui”. Quant au président, “il doit mettre une touche de modernisme, impulser une dynamique et être notre porte parole auprès des différentes instances.”

Cela n’empêche, les clubs du plateau ne vivent pas en autarcie, ils se concertent à chaque fois que le besoin s’en fait sentir:  “On organise nos plannings ensemble afin qu’il n’y ait pas de doublons au niveau de nos manifestations.”

Le club du Claret est bien particulier, il l’est même au niveau de la présidence. En 30 ans d’existence, il n’a eu que trois présidents : Joseph Ronin, Paul Chabert et André Mouroux, depuis 1996. ” J’ai 77 ans et j’aimerais bien trouver un successeur mais nul ne veut la place…pourtant, je la laisserais bien volontiers”.

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Des aînés toujours sur la brèche

Et l’avenir, avec ou sans André Mouroux? “Il faut garder notre éthique qui est celle de rompre l’isolement de certaines personnes, d’aider les malades, d’être à l’écoute des autres, tolérants et généreux . Cela ne veut pas dire que l’on doit être un club ringard, rétrograde, bien au contraire notre club doit respirer la joie de vivre et préserver la vitalité qui est celle que l’on a sur le Vercors”.

Gilbert

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