Dès avoir posé le pied en sol marocain, à l’aéroport d’Oujda, la délégation isèroise à été conviée à se rendre à Aïn Beni Mathar. Cette ville est située à 80 kilomètres au sud d’Oujda, à proximité de la cité minière de Djerada et à quelques encablures de la frontière algéro-marocaine. Cette position a fait de Aïn Beni Mathar une ville regroupant une population très diversifiée. Se sont en effet côtoyés marocains, algériens, français, juifs venus faire des échanges commerciaux.
Sa population aujourd’hui est d’environ 15000 habitants. Elle conserve son caractère rural et elle est surtout devenue la plaque tournante du commerce de bétail. Tous les lundis la ville se transforme en énorme souck ou environ 15000 ovins, en majorité de race Beni Guil sont vendus.
Aïn Beni Mathar est également une ville entourée de maraîchages et de cultures fourragères. Il faut dire que la ville est située au dessus d’une nappe phréatique d’environ 40 kilomètres de diamètre. Une nappe qui pourrait être en danger si des décisions importantes concernant la pollutions n’étaient pas prises rapidement.
Le président d’ Aïn Beni Mathar, au centre expose les projets de la ville concernant la station d’épuration et la récupération des déchets lourds. On reconnait Yves Raffin, directeur de la fédération des alpages de l’Isère et Bruno Bernabé son homologue des gîtes de France Isère.
Le président ( le maire) de la commune, les associations environnementales locales et les éleveurs adhérents à l’ ANOC ( association nationale des éleveurs ovins et caprins) ont décidé de prendre en mains ce dossier. Pour ce, des projets sont en cours, dont la construction d’ une station d’épuration.
Bertaïeb Bahous, président de la commune:” Le projet est bien avancé, afin qu’il se concrétise il nous faut trouver d’autres partenaires financiers que ceux que nous avons déjà.”
Autre axe de réflexion: la gestion des déchets solides. Pour l’instant, la commune se contente d’un dépotoir…. ” Nous réfléchissons à la construction d’une décharge.” Une large discussion s’est faite autour de ce projet, en particulier à propos du tri sélectif auquel les marocains n’avaient pas pensé. ” C’est une excellente idée mais on aura du mal à la mettre en place.”
Ceux ci ont très vite compris les enjeux liés à ce fameux tri sélectif, environnementaux et financiers et vont inclure cette nouvelle donne dans leur réflexion.
A noter que sur la commune se trouve la plus importante centrale solaire du Maroc, centrale d’une puissance de 472 MW. Celle ci génère une économie de 12.000 tonnes de fuel par an et une réduction des émissions de CO2 de 33.500 tonnes par an.
On peut donc conclure qu’ Aïn Beni Mathar construit son avenir durablement….
La commune d’Aïn Beni Mathar, ses associations, ses école se mobilisent pour laisser un héritage propre….
bonjour,
en cherchant de la documentation sur la commune Ain beni Mathar au Maroc ( province de Jerrada), j’ai lu un article que vous avez publier sur cette commune et sa collaboration avec des acteurs de l’ isère. je suis à la recherche d’un ONG active dans les domaines de l’agroécologie et agriculture durable, qui pourrait être notre partenaire international pour proposer un projet de développement durable de la commune au ministère de l’agriculture marocain et ces partenaires.
j’ai compris dans votre article que l’isère aurait des partenariat avec cette commune. donc je vous prie de m’indiquer si possible une ONG de l’isère, avec qui nous pourrions étidier des possibilité de partenariat.
pour info, je représente une ONG marocaine, installé et active dans la commune.
sincères salutations.